Lesrhumatismes soignés par les cures thermales. Parmi les douze grandes familles d’affections que traite le thermalisme, la rhumatologie est la plus importante puisqu’elle concerne plus de deux curistes sur trois. La très grande majorité des établissements disposent de programmes de soins dédiés aux rhumatismes et prêts à soulager toutes les personnes souffrant d’arthrose, de
Àpropos de nous. Grâce à l’extension et la modernisation des infrastructures et le captage des eaux, les thermes ont renforcé leur vocation de station thermale à double orientation. Pour plus d’informations sur la cure thermale, n’hésitez pas à télécharger la brochure, ainsi que la fiche de réservation si vous souhaitez venir
Lespathologies chroniques des voies respiratoires sont le deuxième motif de séjour en station thermale. Une cure thermale avec une orientation « voies respiratoires » permet de soulager les douleurs liées à la respiration et permet : de régénérer et cicatriser les muqueuses respiratoires. d’apaiser l’inflammation.
LaTurquie dispose de plus de 1600 sources thermale profitant d’une température entre 20 et 110°C, les sources thermales de Turquie bénéficient aussi des propriétés chimiques de ses eaux qui lui permettent de se classer au 7 ème rang mondial et 1er européen. Le tourisme thermal en Turquie est de plus en plus sollicité grâce a son
Cescures permettent une re-mobilisation du corps et de l’esprit pour soulager les trop nombreux troubles de ces maladies. Mobilités, raideurs, coordination et équilibre, les cures améliorent le bien-être des patients souvent fatigués de leur condition mais permettent aussi aux aidants de s’offrir une bulle de repos salvatrice.
Leau minérale, qui était un produit magique, voire miraculeux, puis thérapeutique, est devenue un produit de grande consommation. On ne la boit plus seulement pour se soigner, mais pour garder la forme. Avec une consommation moyenne de 125 litres par an et
Lescuristes pourront ainsi aux détours d’un soin thermal, aller boire sinon déguster, leur eau minérale bienfaitrice et cela sans même avoir à se rhabiller ni à sortir de l’établissement. Ce temps d’une prise d’eau pourra être l’occasion d’une petite causette. Dans cet espace chaleureux et convivial, agréable et fonctionnel seront à disposition de nos curistes les mêmes
pZhZ. Une composition minérale unique, associée à une pureté remarquable1 font de Velleminfroy une eau exceptionnelle pour celles et ceux qui ont l’envie mais aussi le besoin de prendre soin d’eux-mêmes. Une cure de Velleminfroy offre, grâce à cette consommation régulière, une excellente solution pour un équilibre quotidien. Elle permettra en accompagnement d’une alimentation équilibrée, de compléter ses apports journaliers en nutriments essentiels. Boire seulement 1 litre de Velleminfroy apporte ainsi près de 65% des apports journaliers de référence en calcium2. Quant au magnésium, 1 seul litre de Velleminfroy apporte près de 20% des apports de référence en magnésium pour la journée3. Velleminfroy constitue votre meilleure alliée au quotidien ! 1Comme toutes les eaux minérales naturelles conformes à la réglementation 2La Valeur Nutritionnelle de Référence VNR en calcium est de 800 mg/jour règlement UE n°1169/2011 3La Valeur Nutritionnelle de Référence VNR en magnésium est de 375 mg/jour règlement UE n°1169/2011 Peut-on boire régulièrement une eau riche en sels minéraux comme celle de Velleminfroy ? Oui, absolument. Il est tout à fait possible de boire régulièrement une eau riche en sels minéraux. Chez un individu en bonne santé, l’organisme va naturellement absorber les minéraux dont il a besoin, et éliminer le surplus éventuel. Il est par ailleurs important de se rappeler qu’il est recommandé de boire au minimum 1,5 litre d’eau par jour et il est nécessaire de boire tout au long de la journée afin de maintenir un état d’hydratation adéquat. Chez une personne en bonne santé, la consommation régulière d’une eau calcique et magnésienne, comme celle de Velleminfroy, permettra de compléter les apports journaliers nécessaires en ces minéraux. 1 litre de Velleminfroy permet de couvrir près de 65% des besoins journaliers en calcium1 et 20% des besoins en magnésium2. Un bémol tout de même à la consommation régulière d’une eau riche en sels minéraux celle-ci ne doit pas apporter de sodium en excès. Nos régimes alimentaires actuels induisent en effet une sur-consommation de sel sodium qu’il est en effet nécessaire de pouvoir maîtriser afin de rester en bonne santé. Grâce à sa faible teneur en sodium, l’eau minérale de Velleminfroy est compatible avec un régime pauvre en sodium3. Un litre de Velleminfroy apporte seulement 0,4% des apports en sodium recommandés pour la journée4. Sa consommation régulière demeure de ce fait adaptée aux recommandations4. 1La Valeur Nutritionnelle de Référence VNR en calcium est de 800 mg/jour règlement UE n°1169/2011 2La Valeur Nutritionnelle de Référence VNR en magnésium est de 375 mg/jour règlement UE n°1169/2011 3Une eau convient à un régime pauvre en sodium lorsque sa concentration en sodium est inférieure à 20mg/l 4Apports journaliers de référence en sel = 6 g règlement UE n°1169/2011
Carte mentaleÉlargissez votre recherche dans UniversalisLes cures thermalesLes eaux minéralesL'eau est un minéral, mais la dénomination d'eau minérale est réservée très souvent aux eaux douées de propriétés thérapeutiques et utilisées conformément à des règles qui garantissent leur pureté bactériologique et la stabilité de leur composition chimique. Le captage et le conditionnement doivent préserver leur caractère naturel. Par exemple, il est interdit de les filtrer et de les stériliser. Les eaux minérales se distinguent des eaux dites potables, des eaux de table, des eaux gazéifiées et des médicaments, car la législation du visa ne les concerne propriétés thérapeutiques de la plupart des eaux minérales diminuent avec le temps, parfois très vite. Il est donc indispensable aux malades de se rendre sur place. C'est la raison d'être des stations et des cures peut classer les eaux minérales de bien des manières. La classification chimique usuelle distingue plusieurs familles les eaux bicarbonatées carbo-gazeuses sodiques, calciques et mixtes ; les eaux sulfatées calciques et magnésiennes, froides ou chaudes ; les eaux chlorurées sodiques, fortes, moyennes ou faibles, ces dernières pouvant être froides ou chaudes ; les eaux sulfurées, alcalines et instables à des degrés divers ; les eaux à minéralisation faible, mais remarquables par leurs oligo-éléments ou par leurs propriétés physiques thermalité, radioactivité ; certaines eaux sont caractérisées de surcroît par un élément rare arsenic, fer, cuivre, sélénium, vanadium, manganèse, fluor. Ni la radioactivité ni l'arsenic contenus dans certaines eaux minérales ne sont, dans les conditions de leur emploi, un danger pour les malades. On rattache aux stations thermales celles qui mettent en œuvre des boues ou des émanations de gaz peut encore classer les eaux minérales d'après la façon de les appliquer aux malades. Par exemple, on les amène en contact direct avec les lésions dans les affections dermatologiques, naso-sinusiennes, bronchiques, gynécologiques et intestinales. Dans d'autres cas, on agit sur les organes profonds par l'hydrothérapie externe en pathologie ostéo-articulaire, neurologique, veineuse, artérielle, cardiaque. En revanche, c'est la cure de boisson qui joue le rôle principal dans les affections de l'appareil digestif, de l'appareil urinaire, dans les maladies de la nutrition, dans certains cas de pédiatrie et de gériatrie. Dans bien des cas enfin, cures thermales et cures climatiques se complètent, notamment en pathologie respiratoire, cutanée et existe une relation entre la composition des eaux minérales et leurs propriétés thérapeutiques, mais on remarque que des eaux de composition très voisine, par exemple dans le groupe des sulfatées calciques et magnésiennes, soulagent des maladies bien différentes. Réciproquement, des eaux très différentes obtiennent parfois des résultats similaires dans la même maladie. En définitive, c'est l'expérience accumulée de longue date par le corps médical qui gouverne l'orientation des malades vers telle ou telle de cette expérience, les stations françaises ont atteint, depuis plus d'un siècle, le stade de la spécialisation. Chacune concentre son activité sur tel ou tel type de malades, si bien que ceux-ci bénéficient de la spécialisation du corps médical, des biologistes et des auxiliaires stations thermales européennesL'Europe compte plusieurs centaines de stations thermales. Les plus importantes, quant au nombre des malades traités chaque année, se trouvent en Le degré de spécialisation des stations européennes, leur niveau technique et scientifique ne sont pas nécessairement liés à leur attrait touristique. Si les malades désirent se soigner sérieusement, leur orientation est du ressort de leur cent cinquante stations thermales fonctionnent en France métropolitaine et outre-mer. Leurs indications cliniques, la température et la composition de leurs eaux, leurs installations, les dates de leurs saisons sont bien connues et se trouvent dans les ouvrages cités en Sécurité sociale prend en charge, dans certaines conditions, le remboursement à 65 p. 100 ou à 100 p. 100 des honoraires médicaux et du traitement thermal. Elle peut verser, en outre, sous condition de ressources, des indemnités journalières, d'hébergement et de et contre-i [...]1 2 3 4 5 …pour nos abonnés, l’article se compose de 6 pagesÉcrit par professeur à la faculté de médecine de thermalesAutres références THÉRAPEUTIQUE » est également traité dans THÉRAPEUTIQUE - Vue d'ensembleÉcrit par Bernard GLORION • 2 280 motsPrenant le relais des universités médiévales, le xixe siècle a établi les principes de base de l'activité médicale en développant une méthodologie cohérente dans l'analyse des situations pathologiques c'est la méthode anatomo-clinique, qui est toujours en vigueur. 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Car si la dépendance peut être guérie », au sens médical du terme, par une cure de désintoxication, ou substituée » par un autre produit sans les propriétés iatrogènes de la drogue, le traitement psychothérapeutique de l'addiction exige du […] Lire la suiteVoir aussiHYDROTHÉRAPIETHERMALISMERecevez les offres exclusives Universalis
Comme son nom l'indique, l'oligothérapie est une médecine douce qui consiste à se servir des oligo-éléments pour se soigner ou prévenir des maladies. Son objectif est de rééquilibrer les fonctions métaboliques du corps, afin d'assurer une meilleure santé. Chaque oligo-élément procure des bienfaits spécifiques à l'organisme, il est donc conseillé de bien les connaître et de savoir où les trouver, afin de soigner certains maux et de prévenir le risque de certaines maladies comme celles qui touchent le cœur ou le cerveau. Pour tout savoir de l'oligothérapie et comment l'appliquer au quotidien, suivez le guide ! Naissance de l'oligothérapie L'oligothérapie est indirectement née dans l'Antiquité. Le peuple avait déjà remarqué que l'eau stockée dans des amphores en argent se conservait plus longtemps. C'est ainsi que l'argent fut le premier conservateur pour les aliments. Dans la lecture de la Bible, des références aux propriétés bactéricides du métal ont été trouvées, ainsi que les vertus désinfectantes du minéral et du soufre. Amphore en argent Par la suite, ce sont les Romains qui mettent en évidence le côté nettoyant du soufre et s'en servaient pour désinfecter les plaies. Les Égyptiens eux, ajoutaient du zinc sur les blessures, afin d'accélérer le processus de cicatrisation. Puis au Moyen-Âge, c'est l'iode qui été utilisée pour soulager et soigner les goitres affection courante qui touche la glande thyroïde. Bien entendu, jusqu'au XIXème siècle, les personnes qui utilisaient ces oligo-éléments pour panser des plaies et soigner des maladies n'avaient pas conscience de s'adonner à l'oligothérapie. C'est un chercheur à l'Institut Pasteur de Paris qui a utilisé ce terme pour décrire cette médecine naturelle. En 1894, il démontre que les minéraux jouent un rôle important sur notre santé en garantissant le bon fonctionnement de nos organes. Il décide alors de les nommer oligo-élément », car le mot grec oligo » signifie peu » et que ces éléments sont présents en quantités infimes dans l'organisme. Qu'est-ce qu'un oligo-élément ? Mais au fait, qu'est-ce qu'un oligo-élément au juste ? Ce sont des minéraux purs, indispensables à la vie humaine, qui se trouvent dans notre corps, mais aussi dans les aliments. La famille des oligo-éléments regroupe des substances chimiques avec un poids inférieur à 1 mg/kg. Ces éléments doivent se trouver en une certaine quantité dans notre organisme pour lui garantir un fonctionnement optimal. S'ils manquent à l'appel, ils génèrent des carences qui peuvent nuire à notre santé. Cependant, l'inverse n'est pas très bon non plus, une trop grande quantité d'oligo-éléments peut aussi être toxique. Présents dans notre alimentation, ils transforment ce que nous consommons pour permettre à notre organisme de les assimiler et d'en tirer tous les bénéfices grâce à divers mécanismes chimiques induits par notre métabolisme. Chez l'être humain, les oligo-éléments indispensables sont le fer, l'iode, le magnésium, le cuivre, le zinc, le chrome et le sélénium. D'autres nutriments sont aussi présents, mais leur rôle est plus limité. C'est le cas par exemple du manganèse, du silicium, du nickel, du vanadium et de l'étain. L'utilité de l'oligothérapie Complémentaire à la médecine traditionnelle, l'oligothérapie se distingue par son application entièrement naturelle, qui comporte peu de risques. Le but est d'injecter de faibles doses du nutriment manquant pour ainsi éviter les carences. Elle est particulièrement utile pendant la grossesse, pour les enfants, pour les personnes âgées et pour tous ceux qui souffrent d'un déficit dans l'un de ses éléments. Il faut savoir qu'une carence en oligo-éléments peut provoquer Une grande fatigue Une perte de cheveux Des troubles musculaires Des problèmes intestinaux Un état dépressif Des troubles cardiaques Une faiblesse du système immunitaire Des douleurs dentaires Voilà pourquoi il est important de prendre au sérieux sa consommation de zinc, cuivre, magnésium, iode ou encore sélénium. Si vous ressentez l'un de ses symptômes de manière récurrente, alors il peut-être temps de vous pencher sur l'oligothérapie ! Les oligo-éléments présents dans notre alimentation Normalement, si vous avez une alimentation saine et équilibrée, vous ne devriez pas souffrir de carence en oligo-éléments. Une bonne hygiène de vie couvre tous nos besoins. Néanmoins, une période de notre vie comme la croissance ou la grossesse peut causer des carences, de même que des types de régime spécifique comme le régime végétarien. Cependant, au lieu de se précipiter sur des compléments alimentaires, il peut être mieux d'essayer de rétablir l'équilibre en nutriments grâce à l'alimentation. Mais quels sont les aliments riches en oligo-éléments ? Les eaux minérales comme leur nom l'indique, ces eaux renferment de nombreux minéraux essentiels à l'organisme. Mais leur teneur varie d'une marque à une autre, essayez alors d'identifier vos besoins avant d'acheter n'importe quelle bouteille. L'eau du robinet elle aussi contient des substances naturelles bien utiles à notre organisme. Sa teneur varie en fonction des pays et des régions, mais vous pouvez faire une demande auprès de la DDASS Direction départementale des Affaires sanitaires et sociales de votre département pour connaître sa composition. La viande rouge pour le fer, il n'y a pas mieux que la viande rouge ! Les algues j'ai déjà évoqué sur ce blog plusieurs algues aux nombreux bienfaits comme le wakamé, le schizochytrium, l'algue bleue de Klamath ou la spiruline. Grâce à leur richesse en nutriment, elles sont des aliments particulièrement sains et utiles à notre santé. Le poisson et les fruits de mer ils contiennent de nombreux oligo-éléments essentiels à notre organisme comme le sélénium, le zinc et le cuivre. Si vous ne pouvez pas consommer un de ces aliments pour une raison ou une autre, alors il est possible de prendre des compléments alimentaires vendus en pharmacie ou dans les boutiques bios. De manière générale, pour éviter les carences, il est utile de manger sainement et de tout ! Légumes, fruits, féculents, viandes, poissons, salades, céréales complètes ou noix ont tous des atouts complémentaires dans leur manche. Avoir une alimentation variée est la garantie de ne jamais manquer d'oligo-éléments ou de tout autre nutriment.
Sommaire1 Hydrolathérapie quelles sont les précautions à prendre avant d’utiliser les eaux florales ?2 Eaux florales comment les utiliser ?3 Les hydrolats sont faciles à conserver4 Comment choisir un hydrolat ? Branche peu connue de la phytothérapie, l’hydrolathérapie séduit pourtant de plus en plus, car elle permet de se soigner de façon douce et naturelle. L’hydrolat est un extrait aqueux obtenu lors d’une distillation à la vapeur d’eau d’une plante fraîche, généralement aromatique. On obtient d’un côté l’huile essentielle et de l’autre l’hydrolat. La première est un concentré composé à 100% de molécules aromatiques. L’hydrolat, lui, est ni plus ni moins de l’eau de distillation enrichie de principes actifs et de molécules aromatiques. Il ne contient qu’environ 0,1% d’huile essentielle. Mais, il renferme les molécules biochimiques, phénols, cétones, aldéhydes, minéraux, oligo-éléments solubles dans l’eau, de la plante, que l’on ne retrouve pas toutes dans l’huile essentielle. Toutes les parties de la plante peuvent être employées fleur, feuille, racine, écorce…. En cas de distillation de la fleur seule, on obtient une eau florale eau de rose ou de fleur d’oranger par exemple. L’hydrolathérapie est donc une version douce de l’aromathérapie, complémentaire de cette dernière. Elle peut être prise au long cours, sans risque d’accoutumance ou d’agression des muqueuses gastriques ou intestinales contrairement aux médicaments ou aux huiles essentielles, s’ils sont employés sur de longues durées ou intensément. Contrairement à l’aromathérapie les huiles essentielles, ces eaux aromatiques ou hydrolats ont la grande qualité de pouvoir être utilisées pratiquement sans aucune restriction. Hydrolathérapie quelles sont les précautions à prendre avant d’utiliser les eaux florales ? Certains hydrolats doivent être manipulés avec précaution cannelle, gingembre, origan, sarriette, thym à thymol, et encens chez les moins de 3 ans ; sauge officinale, origan, sarriette, achillée millefeuille, romarin camphre, hysope, lédon du Groenland chez la femme enceinte ; sauge officinale en cas de cancer Par voie interne, ils sont consommés purs ou dilués dans un peu d’eau – posologie classique chez l’adulte une cuillère à soupe dans un verre d’eau, 2 à 3 fois par jour ; en cas de cure, la réaliser sur trois semaines, avec une semaine d’interruption avant de reprendre si nécessaire. Par voie externe, ils peuvent être versés dans un bain 50 à 100 ml par bain ou bain de pieds 20 à 30 ml ; appliqués directement sur la peau ou les muqueuses pour un soin cosmétique ou dermatologique à l’aide d’un coton ou en spray ; en gargarisme pour un soin bucco-dentaire 1 à 2 cuillère à soupe diluées dans un peu d’eau. En diffusion versés dans un diffuseur ultra-soniques pour purifier l’atmosphère. Les hydrolats sont faciles à conserver Un hydrolat de qualité ne renferme aucun conservateur. Plus il est riche en principes actifs – dont certains sont bactéricides – moins il risque d’être contaminé. Dans tous les cas, conservez vos eaux aromatiques dans un endroit tempéré inutile de les mettre au frigo, à l’abri de la lumière flacon teinté et bouchon fermé. Utilisez dans les 6 à 12 mois après ouverture. L’avis de l’experte, Magali Louis, Docteure en sciences biomédicales S’il est utilisé pour un usage santé, l’hydrolat doit être de qualité alimentaire logo AB et/ou mention arome naturel », sans conservateur ajouté. Pour obtenir un produit qualitatif et efficace, la distillation doit être menée sur des plantes fraîches, avec une eau non traitée idéalement une eau de source. Afin d’obtenir le totum la globalité de la plante, la distillation doit se faire à basse température et basse pression, donc lentement et longtemps. On recherchera un hydrolat avec un ratio de distillation proche de 1, c’est-à -dire qu’un litre d’hydrolat a été obtenu à partir d’un kilo de plante ces informations peuvent être indiquées sur le flacon. Dans ce cas on obtient un hydrolat qui a une odeur et des propriétés. L’idéal est de s’approvisionner chez les producteurs, artisans distillateurs qui pourront vous donner des informations sur la conduite des distillations, ou dans des magasins bio ou pharmacies spécialisées. Pour moi, le caractère bio du produit logo AB est un préalable. Comptez en moyenne 8€ pour 250 ml d’hydrolat de bonne qualité jusqu’à 13€ pour la rose. À lire aussi Peau, digestion, douleurs, virus… 20 huiles essentielles pour tout soigner Aromathérapie les 10 huiles essentielles indispensables Gemmothérapie se soigner avec les bourgeons Source Lire le suivant Frita aux poivrons rouges et verts Osso Buco aux légumes Méli-mélo de légumes facile Petit pot au panais pour bébé Mac and cheese au Cookeo En Californie, plusieurs célébrités épinglées pour leur surconsommation d’eau en pleine période de sécheresse Chair à saucisse au Cookeo En Argentine, douze ans de prison requis contre la vice-présidente Cristina Kirchner Polémique après une course de karting à la prison de Fresnes la production de Kohlantess » supprime sa vidéo Des chiffres et des lettres » Bertrand Renard et Arielle Boulin-Prat évoquent un départ contraint et forcé » Pérou quatre personnes tuées et seize blessées, dont quatre Français, dans un accident de bus Etats-Unis Anthony Fauci, le conseiller Covid-19 de Joe Biden, tirera sa révérence en décembre
1Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 1 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – COMPTE-RENDU DE LA VISIOCONFÉRENCE DU JEUDI 17 SEPTEMBRE 2020 MAUX D’HIVER PROTEGER LES AUTRES, LE GESTE SOLIDAIRE POUR REDUIRE LA VIRALITE proposée par les Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc spécialisés dans le traitement des pathologies ORL et voies respiratoires et des affections dermatologiques. Animée par - Hubert Bigot, oto rhino laryngologiste aux Thermes de Saint-Gervais - Marie-Dominique Bouvet, responsable du pôle santé des Thermes de Saint-Gervais - Elodie Lombardot, directrice marketing Thermes Saint-Gervais Revoir la visioconférence en cliquant ici Docteur BIGOT, quels sont les points communs entre la grippe, le rhume ou encore la bronchite ? Dr BIGOT le premier point commun entre les différents maux d’hiver, c’est l’hiver. La saison froide favorise la transmission de certains germes. Elle soumet nos organismes à une ambiance climatique qui n’est pas celle de l’été. Cela nécessite une adaptation à l’environnement climatique et chaque personne résiste plus ou moins bien. Il y a aussi les germes, les virus, les microbes, qui se promènent d’avantage l’hiver alors qu’ils ne résistent pas à la chaleur et à la sécheresse de l’été. L’hiver les personnes vivent plus confinées entre elles à l’intérieur des habitations et sont moins à l’extérieur. Tous ces facteurs expliquent les épidémies d’hiver. Le deuxième point commun est leur viralité. Il existe une grande quantité de virus. Certains sont bien identifiés tels le coryza rhume, la grippe, la COVID car on en parle. Mais il existe une multitude de virus que l’on ne connaît pas et que l’on ne cherche même pas à connaître car ils correspondent à des pathologies bénignes tels la pharyngite, la rhinite. Comme ils ne posent pas de problème de santé grave, on ne cherche pas trop à s’en prémunir dans la mesure où ils mutent constamment. En effet même si c’est le même virus, une fois que l’on a été immunisé contre celui-ci, il revient l’année suivante ou quelques mois plus tard et on n’est plus immunisé parce qu’il s’est modifié. En résumé, ces maux d’hiver ce sont des virus qui se transmettent et qui donnent des rhinites, des bronchites, des sinusites, des pharyngites, des angines virales. Ils se transmettent davantage l’hiver. Si on leur résiste mal c’est souvent dû à l’environnement à la fois climatique, social et psychologique. Qu’est-ce qu’une infection virale ? Dr BIGOT une infection virale n’est pas une bactérie, un microbe comme le staphylocoque doré par exemple. Ce n’est même pas une cellule, on se demande même si c’est vivant. C’est un petit truc qui se promène et qui profite de notre matériel génétique pour se multiplier dans notre corps. Au passage il donne des symptômes parce qu’il produit des réactions cellulaires auxquelles l’organisme doit réagir. C’est souvent la réaction immunitaire qui provoque les symptômes. Cela correspond à de la fièvre principalement et d’autres symptômes dus à l’organe que le virus a impacté. Quand c’est une bronchite, on tousse. Quand c’est une rhinite, on a le nez bouché, on se mouche et on éternue. Quand c’est une pharyngite, on a mal à la gorge. Dans les trois cas, on a souvent un peu de fièvre. Parfois ces virus intéressent les trois étages à la fois. On peut très bien avoir en même temps un rhume, une pharyngite et une bronchite. Une fois le virus présent, il facilite l’installation des bactéries. La sinusite est une complication d’un rhume viral. L’angine est souvent une complication d’une pharyngite virale. La pneumopathie, la pneumonie sont des complications bactériennes d’une bronchite virale. Les bactéries ne sont pas elles-mêmes responsables des épidémies mais elles les compliquent. Elles s’installent dans un terrain qui est fragilisé par l’épisode viral. 2Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 2 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Décrivez-nous le mécanisme de transmission des maladies d’hiver ? Existe-t-il des différences de transmission d’une maladie à l’autre ? Dr BIGOT les mécanismes de transmissions sont identiques. Il s’agit de virus qui se transmettent par les gouttelettes propulsées à l’extérieur des personnes en parlant, en toussant, en respirant. Par le contact avec des objets que l’on touche les uns et les autres qui peuvent être contaminés. La contamination est toujours la même, maintes fois évoquées avec la COVID et il n’y a aucune différence. Après, au niveau de chaque virus, il existe des différences mais qui sont minimes. Cela concerne la durée de leur survie à l’air libre, la durée de la période d’incubation par exemple, certains symptômes différent selon la maladie. Reste que le mode de contamination pour les maux d’hiver, est toujours le même les gouttelettes aériennes et le contact. Pourquoi devient-on enrhumé en marchant sur du carrelage froid, l’hiver. Quel rapport avec le fait que l’on s’enrhume? Dr BIGOT on dit souvent j’ai pris froid ». En réalité, lorsqu’on prend froid, on a déjà attrapé le virus depuis plusieurs jours. Cette sensation correspond à la fin de l’incubation qui marque le début de la maladie elle-même. On constate souvent une petite poussée de fièvre qui passe parfois inaperçue et c’est cette poussée de fièvre et le frisson qui l’accompagne que l’on appelle prendre froid ». Mais c’est une impression, ce n’est pas prendre froid. Ce ne sont pas les pieds sur le sol qui provoquent le rhume. Simplement cela coïncide avec le début des symptômes et c’est souvent une impression de froid effectivement. Mais c’est une fausse impression. Qu’est-ce qui fait que tel sujet aura la grippe, tel autre un rhume ou encore une bronchite ? Est-ce que c’est le hasard ? Une prédisposition ? Dr BIGOT d’abord le hasard de la contamination évidemment. Si on reste chez soi et que l’on ne rencontre personne, on n’a aucune chance d’attraper quoi que ce soit. Donc ce sont toutes des maladies de la vie en société. Et puis il existe d’un sujet à l’autre des différences importantes de défenses, de protections immunitaires. Prenons l’exemple de la COVID. On a vu que les jeunes étaient moins atteints que les personnes plus âgées. Pourquoi ? Parce que l’on s’est aperçu que les jeunes disposaient d’un équipement d’anticorps dans le nez, en particulier des IgA. Ils ne sont pas spécifiques à ce virus, ils s’attaquent à tous les virus. Si vous êtes en contact avec un virus, mais que vous bénéficiez d’un bon équipement d’IgA dans le nez alors il est neutralisé immédiatement, sans provoquer de maladie. On constate des différences d’équipements immunitaires selon les sujets, selon l’âge, parce qu’on a vu des COVID graves chez les jeunes et on a vu des sujets âgés qui étaient contaminés et qui n’attrapaient rien. Et tout ça est dû à des différences individuelles d’équipements et de résistances aux virus liées à des anticorps que l’on possède ou pas, pour des raisons obscures que l’on ne connaît pas bien en réalité. Nous pensons que les soins thermaux sont de nature à influer positivement sur ce type de défenses individuelles. Comment renforcer son immunité ? Dr BIGOT on renforce son immunité d’abord en étant malade. Une fois que l’on a attrapé un virus on n’est plus sensible à ce virus. C’est ainsi que se constitue l’immunité de tous les enfants. En tombant malades, ils se renforcent et entraînent leur système immunitaire à se défendre. Sinon comment renforcer ses défenses immunitaires ? En étant en bonne santé. C’est pour cela que nous dispensons la cure thermale ORL et voies respiratoires aux Thermes de Saint-Gervais. On pense que l’un des moyens de renforcer ces défenses immunitaires, ou en tout cas de se prémunir davantage, est d’être dans un meilleur état de 3Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 3 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – réceptivité ou de non réceptivité aux virus en fonction de nombreux facteurs. Notre activité thermale aide à prodiguer des soins qui sont préventifs. Ils apportent aux personnes une meilleure santé globale et une plus grande résistance, en particulier à tout ce qui est respiratoire. Alors après, comment ne pas être contaminé ? En se protégeant aussi et en protégeant les autres. A partir de combien d’épisodes infectieux par an doit-on s’inquiéter au plan immunitaire ? Dr BIGOT C’est très individuel. Au plan immunitaire, on ne soigne pas des gens qui ont de réels déficits immunitaires au sens médical du terme. On a affaire à des sujets qui ont une immunité normale mais qui n’est pas assez efficace pour les maux au quotidien. Dans l’établissement thermal, on croise des gens qui ont une immunité absolument normale au sens clinique du terme. Quand on fait des tests immunitaires, ils ne sont pas du tout perturbés. Mais ils ont une immunité qui est moins efficace pour tout un tas de raisons. Ensuite, à partir de combien d’épisodes il faut s’inquiéter, c’est très individuel. Certains ne supportent pas d’être souvent malades et d’autres le supportent bien. Les personnes viennent en cure thermale quand ils passent de mauvais hivers, fatigués par les épisodes infectieux répétés et qu’ils éprouvent le besoin d’agir pour leur santé. Le port du masque peut-il limiter la transmission d’un rhume ? Peut-on penser qu’il y aura moins de rhinites cet hiver grâce aux gestes barrières mis en place pour la COVID ? Dr BIGOT la réponse est oui aux deux questions. Le port du masque empêche la dissémination des gouttelettes potentiellement contaminantes que chaque individu produit. La contamination est très réduite quand on porte un masque, c’est clair. Et puis, d’autres habitudes que l’on nous a enseignées avec la COVID comme se laver les mains, ne pas rentrer en contact, ne pas serrer les mains, ne pas s’embrasser, porter un masque, etc… Tous ces gestes limitent la circulation du virus COVID et de tous les autres. Si on continue ces précautions cet hiver, on aura beaucoup moins de contaminations. Ce sera probablement le cas pour la grippe saisonnière. Une question se pose toutefois est-on prêt à subir toutes ces contraintes pour ne pas s’enrhumer ? Sans doute non. Mais pour le cas d’une épidémie virale plus grave, les mesures barrières sont évidemment plus pertinentes. Dans le cadre d’une cure thermale, nous avons l’habitude de prendre ces précautions depuis toujours et bien avant la COVID. En effet les gens qui viennent se faire soigner pendant trois semaines sont parfois fragiles et supportent très mal d’avoir un épisode respiratoire viral aigu. Nous les protégeons et nous faisons en sorte qu’ils protègent aussi les autres en mettant en oeuvre les mêmes mesures qui sont mises en avant actuellement. Le masque peut-il protéger des allergies saisonnières ? Dr BIGOT oui, mais en théorie seulement, car il faudrait un masque parfaitement étanche et filtrant. Ce qui n’est pas le cas des masques que nous portons actuellement qui sont conçus essentiellement pour protéger les autres en retenant les particules émises. Si on voulait un masque capable se protéger soi-même, des allergies mais aussi des virus, il faudrait un masque étanche avec un filtre, type masque à gaz ! Alors évidemment il n’y a plus d’allergies mais c’est insupportable. Les masques FFP2 remplissent une partie de ces fonctions notamment à l’égard des agents infectieux. Une fois que l’on a contracté un virus faut-il réagir vite, pour soi, pour les autres ? 4Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 4 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Dr BIGOT une fois que l’on a attrapé un virus d’hiver, c’est fichu ! Il est là et les antibiotiques ne sont pas actifs. On peut soulager les symptômes mais on ne peut pas raccourcir la durée de la maladie, ni la de contagiosité. Il faut se soigner, c’est-à -dire prendre des médicaments ou pas, se soigner à sa manière pour ne pas trop souffrir, ne pas trop avoir de fièvre, ne pas trop avoir mal, limiter aussi la fréquence des surinfections bactériennes. Surtout il faut aussi protéger les autres, autrement dit porter un masque et limiter les contacts pour éviter de contaminer son entourage. A partir de quand ces maux d’hiver deviennent-ils chroniques ? Et là encore, existe-t-il des prédispositions liées à l’environnement ? Des modes de vies favorables ? Dr BIGOT Sauf pour des pathologies particulières, ce sont les modes de vies qui sont les principaux responsables du passage à la chronicité. Le tabagisme en premier lieu. Une bronchite chronique affecte rarement une personne qui ne fume pas, ou qui n’est pas exposée à des poussières ou des polluants. Toutefois la bronchite chronique du tabac est provoquée par une succession de surinfections aussi. Le passage d’une pathologie aiguë répétitive à une pathologie chronique est due à la succession des épisodes qui finissent par dégrader l’organe en question. Lorsqu’on souffre d’une bronchite chronique c’est que les bronches réagissent de moins en moins bien à force d’agressions répétées. Même remarque pour les sinusites à répétition. Plusieurs rhinites aiguës de suite par hiver mettront à mal le système respiratoire nasal et sinusien qui conservera une inflammation qui ne passe pas. En fait ce n’est pas le virus qui devient chronique, ce sont les séquelles et les complications inflammatoires qui accompagnent les virus qui deviennent chroniques. Le virus lui s’en va au bout de quelques jours, comme à chaque fois, comme n’importe quel virus saisonnier. Il ne reste jamais. Quelles sont les différences de symptômes entre la COVID et les maux d’hiver ? Dr BIGOT Il existe très peu de différences justement. Cela explique pourquoi les laboratoires biologiques actuellement sont pris d’assaut par des gens qui veulent se faire tester pour des tas de symptômes tels la fièvre, le nez bouché, la toux... On a identifié certains symptômes spécifiques de la COVID comme la perte de l’odorat. Mais on s’aperçoit que la vague actuelle de la COVID se traduit par moins de perte de l’odorat que la première vague. Donc les différences spécifiques de la COVID restent la fatigue, la fièvre importante. Ces différences ne sautent pas aux yeux parce qu’elles sont très variables. On peut très bien avoir la COVID sans fièvre. Pour protéger les autres, faut-il adopter des attitudes différentes selon que l’on est le malade ou la personne qui visite le malade ? Ou qui est au contact du malade ? Dr BIGOT Le masque et les gestes barrières sont d’abord destinés à protéger les autres. Quand on visite un patient, un lieu de soins en général ou un lieu de collectivité d’ailleurs, pas forcément réservé à des malades, on porte un masque, afin de ne pas contaminer au cas où l’on serait porteur de quelque chose. Et pour le patient malade c’est pareil. Il porte un masque non pas pour se protéger lui-même mais pour protéger son entourage. Par exemple, dans notre activité thermale qui accueille des gens fragiles, lorsque qu’un curiste se révèle porteur d’un virus pendant sa cure thermale, on lui demande de la suspendre pour ne pas contaminer les autres personnes. Le premier réflexe à avoir, c’est quand même l’isolement. Lorsqu’on est obligé d’avoir des contacts, on se protège soi-même, on se lave les mains, on utilise des vêtements que l’on essaye de ne pas contaminer, on les remplace. On fait attention au contact et à l’atmosphère. Quand on est malade, on ne continue pas ses activités si on peut l’éviter. 5Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 5 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Vous dites il faut améliorer la relation avec son environnement social et aérien… et la cure thermale le permet… ». Expliquez-nous Dr BIGOT Oui, c’est l’esprit même de la cure thermale. Quand on suit une cure thermale, on vient absorber des minéraux qui sont contenus dans de l’eau. Ces minéraux ont une certaine action que l’on constate notamment à travers une certaine fatigue ressentie par les curistes. Mais en réalité, on ne sait pas exactement de quelle façon ces soins agissent. On en observe pourtant les bienfaits. La cure thermale ce n’est sans doute pas seulement de la chimie. En venant en cure thermale les personnes se séparent de leur milieu quotidien, familial et professionnel, de leur rythme de vie habituel. Ils s’accordent un moment privilégié pour eux et cela dure trois semaines. L’effort est triple financier, social, professionnel. On choisit de réaliser un effort pour s’occuper de soi-même. Mais on ne s’occupe pas uniquement de son corps physique. On prend aussi en charge son corps psychique, son corps spirituel. On se repose, on se cultive et la cure thermale permet de regrouper tout ça. Une cure, c’est mettre en pratique la solidarité que se doivent entre elles les différentes composantes de notre individu. Car être solide, c’est être solidaire. Ainsi, les bienfaits reçus par notre corps physique bénéficient à notre individu dans sa totalité. C’est cette solidarité intérieure que l’on développe lorsque l’on fait une cure thermale et c’est très important. En quelque sorte, ce temps de cure permet de rassembler les différentes parties de son soi-même et de retrouver une certaine unité. On peut, à titre d’image, transposer cela au niveau social. Nous nous devons, entre individus partageant et vivant dans une société, la même solidarité. Nous ne formons une société solide que si nous sommes solidaires. La pratique de la cure thermale donne aussi l’occasion de travailler la solidarité sociale. Ce temps de cure est aussi celui d’une éducation relationnelle entre les uns et les autres qui a pour effet de respecter les fragilités de chacun. Se retrouver ensemble dans une cure thermale nous donne l’occasion de prendre conscience de notre responsabilité sociale. En tant que professionnel thermal, on a une fonction d’enseignement et d’apprentissage à certains comportements de vie. Nous sommes toujours très satisfaits quand les curistes repartent de chez nous en disant qu’ils ont pris des habitudes qu’ils vont conserver, notamment vis-à -vis de leur entourage. Peut-on raccourcir la durée de la cure thermale justement pour être compatible avec le mode de vie actuel ? Dr BIGOT d’un point de vue médical on s’est aperçu que les gens qui viennent moins longtemps que trois semaines en tirent un bénéfice. Certes deux jours ne suffisent pas bien sûr. Il faut y passer un peu de temps, ne serait-ce que pour vivre le changement de rythme. Le problème c’est que la Sécurité Sociale ne rembourse pas les soins s’ils durent moins de trois semaines. L’inconvénient c’est que ça prive un certain nombre de venir en cure. Il est possible suivre une cure thermale d’une durée moins longue, mais sans bénéficier de prise en charge. Les patients peuvent rarement se le permettre, en tous cas, ils ne font pas souvent cet effort. Sans compter le fait qu’il faut se déplacer de chez soi, se loger. Si, en plus, il faut payer des soins qui ne sont pas remboursés, ce n’est pas possible pour de nombreuses personnes. Marie-Dominique BOUVET, responsable du pôle médical des Thermes de Saint-Gervais à propos du coût de la cure ORL/voies respiratoires, le tarif conventionné par la Sécurité Sociale revient à environ 470 € pour les trois semaines de soins. 6Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 6 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – L’eau thermale de Saint-Gervais a des vertus particulières. Expliquez-nous son cheminement et comment elle se charge en minéraux. Elodie LOMBARDOT, responsable marketing des Thermes de Saint-Gervais Nous savons aujourd’hui que l’eau de Saint-Gervais effectue un voyage d’environ 6 500 ans dans les roches du Massif du Mont-Blanc. Pendant ce périple, elle se charge en différents minéraux de chaque strate traversée. Cette eau arrive de façon assez naturelle puisque c’est une eau de pluie qui ruisselle, s’ancre dans la glace puis s’infiltre dans les différentes strates de roches. Elle descend jusqu’à -3 km sous la terre, où elle va puiser sa chaleur pour atteindre une température d’environ 100°C. C’est cette chaleur qui provoque la remontée jusqu’à la surface dans le parc thermal et son refroidissement. C’est là qu’on la puise à une température naturelle de 39°C. Cette eau est très fortement minéralisée. Quand on la compare à une eau classique, de table, on constate qu’elle est trente fois plus minéralisée. On la boit uniquement sur prescription médicale. C’est ce que font nos curistes tous les jours. C’est notamment sa charge minérale en soufre, qui la rend apaisante et anti-inflammatoire. Son odeur très particulière très puissante surprend quand on pénètre dans le bâtiment et encore plus dans les espaces de soins. Elle est également très riche en manganèse au pouvoir cicatrisant. Elle est l’une des neuf eaux thermales reconnues par l’Académie de Médecine pour ses propriétés apaisantes, cicatrisantes et anti-inflammatoires. Le parcours de soin du curiste obéit à un ordre assez précis. Expliquez-nous pourquoi. Marie-Dominique BOUVET oui, nous privilégions un ordre de soins précis pour les voies respiratoires. On débute le parcours par les deux étapes de lavage, du nez et de la gorge. On commence par un lavage de la fosse nasale douche nasale. On remplit un bocal en verre avec de l’eau thermale à 39°C qui arrive directement à cette température du forage, et qui n’est donc pas stockée. Le patient place un embout nasal dans l’une des narines, on ouvre l’arrivée d’eau thermale et le circuit va passer dans la narine puis dans la fosse nasale et s’évacue par l’autre narine inférieure. On utilise un demi-litre dans ce sens-là et à mi-parcours, le patient change de narine et retourne sa tête de l’autre côté et fait le circuit inverse. C’est un soin hyper efficace. Le patient peut ressentir des sensations de brûlures dans le cerveau ou avoir les yeux qui coulent mais ce lavage est extrêmement efficace. Le patient enchaîne avec le lavage du fond de la gorge avec le gargarisme. Le curiste remplit un verre d’eau thermale et se gargarise jusqu’à ce que son verre soit vide. Après ces deux étapes de lavage, on passe aux soins d’humage. On utilise un abaisse-langue et l’eau thermale pulvérisée très finement vient tapisser le fond de la gorge. La personne inspire par le nez et souffle par la bouche. Autre soin du parcours, le bol humage… Marie-Dominique BOUVET Là on pulvérise de l’eau thermale sous forme de gouttelettes fines contre les parois du bol. On inspire et expire cette ambiance très humide, alternativement par le nez ou la bouche selon sa pathologie. Le parcours de soin quotidien s’achève avec l’aérosol. On utilise un nébuliseur rempli d’eau thermale et on met cet appareil aérosol en position sonique. Cette vibration sonique va permette aux composants de l’eau thermale d’atteindre les bronches les plus étroites et les sinus. La personne va respirer cette brume thermale autant par le nez que par la bouche et permettre aux actifs de l’eau thermale de cheminer au plus profond de l’appareil respiratoire pour pénétrer jusqu’aux bronches les plus fines. Deux autres soins sont spécifiques et dispensés par les médecins Oto-rhino… 7Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 7 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Marie-Dominique BOUVET oui la douche pharyngée évoquée par le Docteur Bigot. Il s’agit de trois petits jets dirigés sur le fond de la gorge, les amygdales dont le médecin gère la pression. Quand je suis arrivée aux Thermes, je souffrais d’angines l’été et elles ont disparu grâce aux douches pharyngées. Dr BIGOT un autre soin dispensé par un médecin est le lavage de Proëtz, inventé voici des décennies par le Docteur Proëtz qui lui a donné son nom. Il a compris que les sinus étaient un organe plein d’air mais dans lequel on ne peut pas faire pénétrer de l’eau. Il a trouvé une astuce pour y arriver. On crée une aspiration dans la fosse nasale, elle- même est remplie d’eau au départ. L’aspiration fait sortir de l’air des sinus par la détente de l’air. Et quand on relâche l’aspiration, l’eau thermale rentre dans les sinus. C’est un soin qui est vraiment fantastique surtout pour les personnes qui souffrent de rhinites, et particulièrement de sinusites, de polypes des sinus et des fosses nasales. Quel est l’intérêt des soins thermaux ? Dr BIGOT ces différents soins permettent d’appliquer de l’eau thermale à divers endroits selon la pathologie. On insiste sur les soins au niveau du nez pour quelqu’un qui souffre de rhinite, au niveau de la gorge pour quelqu’un qui souffre de pharyngite ou d’angine, etc… L’eau thermale agit par trois mécanismes. D’abord par la chimie, grâce aux minéraux qu’elle contient. Ensuite par l’action de lavage des sécrétions muqueuses souvent irritantes lorsqu’il y a inflammation. Et puis c’est l’action mécanique, la puissance plus ou moins réglée, plus ou moins modulée du jet et l’endroit où on l’applique. Cela crée un massage des tissus concernés. Quand on fait une douche pharyngée, le jet masse les amygdales et le pharynx en même temps qu’il les lave, dépose des minéraux bénéfiques et stimule la vitalité les muqueuses. En résumé, pour soulager un organe, on essaye d’appliquer de l’eau thermale grâce à ces trois éléments la chimie, le lavage et le massage. Les médecins prescrivent-ils des cures aux enfants et pour quelles affections en priorité ? Dr BIGOT il y a 50 ans, on accueillait une quantité incroyable d’enfants en cure thermale parce que les antibiotiques n’étaient pas encore à la mode. A cette époque c’était plus compliqué d’enlever les végétations, de mettre des diabolos, parce que l’accès aux soins n’était pas le même qu’aujourd’hui. Bien que la cure se révèle toujours aussi bénéfique pour les enfants, leur nombre a chuté. On vit dans une société qui laisse beaucoup moins de loisirs qu’autrefois, de s’arrêter de travailler, de se déplacer, de venir en cure. Les parents sont tellement occupés qu’ils ne peuvent pas venir trois semaines avec leurs enfants. On ne peut pas leur faire rater l’école, c’est vraiment très compliqué. On a effectivement des médecins qui prescrivent la cure à leurs jeunes patients mais ce sont surtout des spécialistes, des oto-rhinos, parce qu’ils savent très bien que la cure thermale permet de soigner les otites par le biais de la limitation des rhino-pharyngites. La cure thermale renforce les défenses immunitaires, si bien que les enfants contractent moins de rhino-pharyngites et de bronchites. Or s’il y a moins de rhinos, il y a moins d’otites aussi. Et en limitant ces infections, on limite le recours à l’intervention d’ablation des végétations et de mise en place de diabolos »… Et puis enfin la cure thermale donne l’occasion, et c’est surtout le cas des enfants justement, de faire des insufflations tubaires. Ce soin est réalisé par un médecin oto-rhino. On pulvérise un petit jet d’air au fond du nez à travers la trompe d’Eustache pour envoyer de l’air dans les oreilles et décoller les tympans. C’est une alternative à la mise en place de diabolos, des aérateurs trans-tympaniques. A propos des pathologies allergiques, on reçoit beaucoup d’enfants qui souffrent d’eczéma et d’asthme allergique. Ils suivent une cure double orientation, dermatologie et voies respiratoires, parce que leurs pathologies provoquent des symptômes sur les deux plans. 8Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 8 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – Une personne qui vient en cure thermale plusieurs fois de suite obtiendra-t-elle des effets durables ? Dr BIGOT c’est une question qu’il vaudrait mieux poser aux curistes eux-mêmes ! Leur demander si la cure leur a apporté un bienfait au cours de l’hiver qui a suivi. La réponse est souvent oui et c’est très gratifiant pour nous comme activité car la plupart du temps des gens reviennent en disant qu’ils vont beaucoup mieux, qu’ils ont moins pris d’antibiotiques, qu’ils ont été moins malades, ils ont eu moins d’absentéisme et puis ils sont plus sereins. Ils sont plus heureux. Il y a une réelle harmonie qui se dégage de tout ça. En réalité, nous ne demandons jamais aux patients de revenir pour une seconde ou troisième cure thermale. C’est leur médecin traitant qui prescrit la cure suivante, souvent sur la demande du patient lui-même après une première cure bénéfique. Existe-t-il une période idéale pour suivre une cure voies respiratoires/ORL ? Dr BIGOT Non toutes sont propices, sauf pour soigner l’allergie. Dans ce dernier cas il est bon, dans la mesure du possible, d’effectuer la cure en dehors de la période de poussée allergique saisonnière. Les allergiques qui souffrent d’allergie au printemps viennent faire la cure plutôt à l’automne et inversement. Et l’hiver pourrait donner l’occasion aux allergiques de venir faire une cure en dehors de la période pollinique et ça serait sans doute une bonne chose pour eux, effectivement, il faut le préciser. Est-ce qu’un lavage du nez régulier sert à quel chose ? Dr BIGOT Oui, un lavage régulier est intéressant même quand on n’est pas malade. Quand les curistes repartent de Saint-Gervais, nous leur remettons notre recette de lavage de nez. Certes elle ne comporte pas de l’eau thermale car notre eau n’est pas transportable, une partie des minéraux qui sont contenus dans notre eau s’éliminent après quelques heures donc on ne peut l’utiliser que sur place. En fait, on leur donne une recette qui comporte de l’eau, du sel, du bicarbonate dans des proportions indiquées. Ils utilisent chez eux pour laver leur nez et y trouvent une action préventive intéressante voir recette en fin de document. Quand on est malade, le lavage du nez est évidemment utile parce qu’il permet d’éliminer toutes les sécrétions muqueuses qui contiennent des substances nocives, et beaucoup de virus, d’évacuer les globules blancs qui produisent des anticorps qui sont agressifs pour la muqueuse elle-même. En effet le processus de défense contre le virus est lui-même agressif pour la muqueuse, si bien que le lavage du nez a une importance énorme. D’autre part, dans les pathologies comme la polypose nasale ou comme l’allergie, on utilise des pulvérisations, des sprays nasaux qui traitent ces maladies. On conseille à juste titre de faire un lavage de nez avant de les utiliser parce qu’ils sont toujours beaucoup plus efficaces quand le nez a été lavé auparavant. Enfin le lavage du nez provoque une décongestion du nez qui soulage et amène une libération qui dure un certain temps et que les gens recherchent. Quelle eau pour effectuer un lavage du nez ? Dr BIGOT le mélange doit être isotonique, c’est d’ailleurs une des caractéristiques de l’eau thermale de Saint- Gervais. Si vous utilisez soit de l’eau douce, soit une eau trop salée eau de mer ça fera mal dans le nez. Donc il faut doser dans l’eau de lavage les minéraux avec la même concentration que le milieu intérieur du corps. L’eau ne doit pas non plus contenir de produits irritants. Le sérum physiologique peut être utilisé car c’est de l’eau qui contient du 9Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 9 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – sel dans des proportions qui font qu’elle est isotonique, c’est-à -dire qu’elle n’a pas d’agression pour les surfaces muqueuses. Il existe dans le commerce des solutions de lavage qui contiennent en outre divers produits actifs selon les besoins, notamment du soufre. Le lavage du nez était au départ contre-indiqué pour la COVID car on pensait qu’il ramenait des virus plus profondément dans l’arbre respiratoire. Quelle est la position actuelle ? Dr BIGOT la COVID était une maladie nouvelle. Au début, on a pris plusieurs précautions empiriques dont la plupart n’était pas justifiée. On s’en est rendu compte seulement après. Le lavage du nez, comme pour tous les virus, je suis convaincu qu’il apporte quelque chose. Le virus est présent dans l’ensemble de l’organisme. Il ne fait que se concentrer à l’endroit pour lequel il est programmé. Quand on absorbe un virus et qu’on n’est pas encore malade, il se répand dans tout l’organisme. Après une certaine durée d’incubation, il s’exprime à l’endroit où il doit s’exprimer. Le virus qui donne un rhume, s’exprime par le nez. Pour la COVID c’est la même chose. Donc affirmer qu’un lavage de nez envoie du virus dans les bronches n’est pas vraisemblable du point de vue biologique. En réalité, à part les particules en suspension qui sont produites quoi qu’on fasse, rien ne pénètre dans les bronches. Cela dit, le lavage de nez nécessite l’utilisation d’accessoires propres et désinfectés après chaque lavage. En bonus, la recette du lavage de nez donnée à l’issue de la cure thermale par l’équipe des Thermes de Saint- Gervais Mont Blanc. La recette d’eau salée hypertonique des Thermes de Saint-Gervais Mont Blanc Laver soigneusement, puis rincer un récipient en verre d'environ 1 litre. Le remplir avec de l'eau du robinet ou d'une bouteille d'eau minérale. Inutile de la faire bouillir. Ajouter 2 à 3 grosses cuillères à café de gros sel de cuisine. Ne pas utiliser du sel de table, qui peut comporter des additifs indésirables. Ajouter une grosse cuillerée à café de bicarbonate de soude. Remuer ou secouer la solution avant chaque usage. La conserver à la température de la pièce. Chaque semaine, jeter ce qui reste et refaire une nouvelle solution. Si le mélange parait trop fort, utiliser moins de sel essayer avec 1,5 ou 2 cuillerées à café de sel. Chez l'enfant, il est préférable de commencer avec une solution moins concentrée, puis d'augmenter progressivement jusqu'à 2 ou 3 cuillerées si l’enfant accepte. Lavage du nez, mode d’emploi Lavages de nez, 1 à 3 fois par jour. - Utiliser une poire à lavage d'oreille, une seringue de 20 ml ou un Rhinohorn. Verser un peu de la solution d'eau salée dans un récipient propre. - On peut la réchauffer à la température du corps dans un four à micro-ondes. S'assurer avant usage qu'elle n'est pas trop chaude, et remplir la poire ou la seringue avec le contenu du récipient. - Ne pas puiser directement dans le récipient de réserve, afin de ne pas contaminer le reste de la solution. - Se tenir au-dessus d'un lavabo ou dans la douche, et injecter la solution dans chaque narine. Diriger le jet horizontalement, vers l'arrière de la tête et non vers son sommet. - Recracher ce qui arrive dans la bouche, il n'est toutefois pas grave d'en avaler un peu. - Certains patients signalent une légère sensation de brûlure au cours des premières instillations, disparaissant le plus souvent en quelques jours. 10Marie-Claude Prévitali – Fabien Dominguez – Pauline Genoni Page 10 sur 10 04 76 86 84 00 – 06 08 98 74 13 contact – - Pour les jeunes enfants, on peut utiliser un flacon nébuliseur du commerce comme ceux qui sont utilisés pour des pulvérisations de corticoïdes, en effectuant plusieurs pulvérisations dans chaque fosse nasale, sur l'enfant assis ou debout, mais pas allongé. - Au cours d'un traitement par corticoïdes locaux, type Béconase ou Nasalide, il faut toujours faire un lavage nasal à l'eau salée avant l'instillation du corticoïde car ces produits agissent mieux lorsqu'ils sont pulvérisés sur une muqueuse propre et décongestionnée par l'eau salée, ce qui leur permet de pénétrer plus profondément dans le nez et les sinus. A propos des mesures sanitaires prise par les Thermes de Saint-Gervais Toutes les mesures de sécurité sont prises sans nuire à l’efficacité des soins thermaux à orientation dermatologique comme voies respiratoires prise de température à l’arrivée curistes comme soignants, port du masque dans l’établissement, distanciation physique, marquage au sol, nettoyage et désinfection des mains, limitation de la fréquentation dans les locaux et dans les bassins, renforcement du protocole de nettoyage et de désinfection des équipements entre chaque curiste. Toutes les équipes, quelle que soit leur spécialité, ont été formées à l’application des mesures de sécurité. fin
cure ou l on se soigner grace aux eaux minerales