LaCitĂ© de la musique - Philharmonie de Paris est accessible aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite. Des places adaptĂ©es aux spectateurs se dĂ©plaçant en fauteuil roulant sont disponibles dans toutes les salles de concert, sur rĂ©servation aux guichets ou par tĂ©lĂ©phone au 01 44 84 44 84. dexposition de la musique dans les nouvelles boutiques virtuelles et en 2009, une Ă©tude sur le streaming. En complĂ©ment de « l’Etat des lieux de l’offre de musique numĂ©rique » du premier semestre 2013, l’Observatoire de la musique propose une Ă©tude complĂ©mentaire sur 7 plateformes de services de streaming et de tĂ©lĂ©chargement. Avantd'imaginer un autre mastodonte, une CitĂ© de la Musique qui n'en ai pas une (le dĂ©partement de musique ancienne n'est pas mis en valeur, mĂȘme pas un musĂ©e des Maisce n'est pas tout puisque le festival vient d'annoncer la venue de deux groupes qui risquent de renverser la salle de la CitĂ© de la Musique le 1er juillet 2011 : The Do et The Legendary LaFĂȘte de la musique 2023 Ă  Toulouse aura lieu le 21 juin et mettra Ă  l'honneur la musique dans tous ses genres et styles. DĂ©couvrez le programme de la FĂȘte de la musique Ă  Lemois d’aoĂ»t 2022 rĂ©serve de nombreuses animations festives et conviviales, mais aussi des dĂ©couvertes de la musique bretonne et celtique, ainsi que l’environnement et le patrimoine de TheCitĂ© de la Musique (French: City of Music) is a group of institutions dedicated to music and situated in the La Villette quarter, 19th arrondissement, Paris, France.It was designed by the M7RIgT. PubliĂ© le vendredi 6 dĂ©cembre 2013 Ă  17h08 L'avancĂ©e du chantier de la Philharmonie de Paris Ă  la Villette, juste Ă  cĂŽtĂ© futur ex-CitĂ© de la musique © PhotoPQR/Le Parisien A partir de 2015, le nom "CitĂ© de la musique" disparaĂźtra au profit de celui de "Philharmonie de Paris", du nom de la salle de concert qui doit prochainement ouvrir Ă  la Villette. L'annonce a tout de mĂȘme son importance. La CitĂ© de la musique va bientĂŽt disparaĂźtre, du moins son nom. A partir de 2015, elle s'appellera dĂ©sormais "Philharmonie de Paris ", du nom de la grande salle de concert qui doit voir le jour la mĂȘme annĂ©e. Annonce faite hier soir par** Laurent Bayle**, l'actuel directeur de la CitĂ© de la musique, de la salle Pleyel et de la future Philharmonie de Paris, alors qu'Ă©taient annoncĂ©s les laurĂ©ats HSBC de l'AcadĂ©mie europĂ©enne de musique du Festival d'Aix 2013. Un nouveau partenariat qui dĂ©butera le 2 dĂ©cembre 2014 lors de la soirĂ©e des rĂ©vĂ©lations des laurĂ©ats HSBC 2014. Les laurĂ©ats HSBC 2013 ont Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©s hier soir la soprano Julie Fuchs, la mezzo-soprano Kitty Whately, le baryton Konstantin Shushakov, le baryton-basse Scott Conner, la pianiste Edwige Herchenroder et la quatuor Tana. Ne l'appelez plus CitĂ© de la musique ! On le sait peu mais depuis mercredi, la Philharmonie de Paris englobe Ă  la fois le bĂątiment de Jean Nouvel Philharmonie 1 mais aussi la CitĂ© de la musique conçue il y a 20 ans par Christian de Portzamparc et rebaptisĂ©e Philharmonie 2. Le lieu sera donc Ă©galement ouvert au public ce week-end et accueillera de nombreux concerts et ateliers, de 10 heures Ă  19 DĂšs 11 heures, la salle de concerts de 1 000 places accueillera un concert destinĂ© aux familles La Percussion dans tous ses Ă©clats ! » donnĂ© par trois solistes de l'Ensemble intercontemporain, formation en rĂ©sidence Ă  la Philharmonie. A 14 h 30, la mĂȘme salle accueillera la cĂ©lĂšbre cantate Carmina Burana de Carl Orff donnĂ©e par le choeur et le choeur d'enfants de l'Orchestre de Paris. A 18 h 30, au mĂȘme endroit, l'Orchestre de chambre de Paris dĂ©voilera un programme romantique Max Bruch, Mendelssohn, Schubert. A noter que la rue musicale et l'amphithéùtre accueilleront concerts et performances. Visites et ateliers sont Ă©galement prĂ©vus au MusĂ©e de la musique dont un hommage Ă  Adolphe Sax Ă  14 h 30. Pour les bambins et leurs parents, l'amphithéùtre 250 places accueillera Ă  15 h 30 le spectacle Mon saumon a de la chance ! » de la compagnie A 14 h 30 et 16 h 30 les Ă©tudiants du Conservatoire de Paris viendront en voisin dans le cadre d'une carte blanche Ă  Claude Delangle, saxophoniste et professseur au Conservatoire. A partir de 14 h 30, douze mini-concerts et deux ateliers autour des claviers seront proposĂ©s au MusĂ©e de la musique. On pourra y entendre pour la premiĂšre fois un orgue de salon de 1784. Comme la veille, le musĂ©e accueillera une visite chaque demi-heure mais aussi des ateliers et dans l'amphithéùtre Ă  15 h 30 sera rejouĂ©e la piĂšce pour enfant s Mon saumon a de la chance ! ». Le projet de la CitĂ© de la Musique a engendrĂ© une sĂ©rie d’aventures » architecturales qui se succĂšdent depuis 1984 et qui rĂ©servent encore quelques Ă©pisodes Ă  venir. En voici les principales Ă©tapes. Tout a commencĂ© grĂące Ă  Christian de Porzamparc, architecte diplĂŽmĂ© de l’École nationale supĂ©rieure des Beaux Arts de Paris. NĂ© en 1944, il n’a que quarante ans lorsqu’il participe aux concours de l’Ecole de danse de l’OpĂ©ra de Paris - pour lequel il obtient le prix de l’Équerre d’argent en 1988 -, de l’OpĂ©ra Bastille, dont il fut l’un des six laurĂ©ats, puis de la CitĂ© de la Musique, l’un des grands projets mittĂ©randiens. Parmi ceux-ci, rappelons la Pyramide du Louvre, La Grande Arche, le MinistĂšre des Finances, la Grande BibliothĂšque. Pour la petite histoire, Christian de Porzamparc est sollicitĂ© pour ces grands projets musicaux grĂące au fait qu’il venait, avec succĂšs, de construire le conservatoire Erik Satie dans le 7Ăšme. Pour complĂ©ter la biographie de C. de Porzamparc, citons encore des rĂ©fĂ©rences telles que la rĂ©novation du MusĂ©e Antoine Bourdelle en 1992 ou le Nouvel Espace Culturel de Rennes, l’annĂ©e suivante et, Ă  l’étranger, le complexe culturel de Tokyo. SituĂ©e Ă  l’entrĂ©e "du Parc de la Villette, la CitĂ© de la Musique reprĂ©sente un ensemble complexe de 90 000 mÂČ, une Ɠuvre majeure, vivante et riche dont la premiĂšre partie fonctionne Ă  partir du Conservatoire national de musique. Depuis janvier 1995, la deuxiĂšme partie se compose de la plus grande salle de concert, d’une capacitĂ© d’accueil de spectateurs, qui est conçue pour recevoir des formations symphoniques mais aussi contemporaines. Une sorte de village onirique,
 ComparĂ©e Ă  une sorte de village onirique, la CitĂ© doit, selon l’architecte, offrir des espaces dĂ©vouĂ©s Ă  la musique pour tous les publics. Son pari Ă©tait de tenter d’éveiller, par l’architecture mĂȘme, la perception sensorielle des gens qui entreraient dans la CitĂ©, de les dĂ©placer, de les mettre en condition diffĂ©rente afin qu’ils ressentent que la musique se dĂ©cline au pluriel. Outre cette intention philosophique, C. de Porzamparc ne souhaitait pas concevoir un ensemble dont on puisse dire, en en voyant une partie, qu’on pĂ©nĂštre dans une grande machine dont on peut d’emblĂ©e, anticiper l’ensemble du plan. Aussi, tel un village, la CitĂ© s’organise autour de places et de rues, conduisant Ă  la dĂ©couverte de lieux que l’on peut parcourir comme au grĂ© d’une promenade bĂątiments opaques ou ouverts, ou bien couverts de verriĂšres. La CitĂ© est construite comme une conque qui s’ouvre en plusieurs endroits. A l’intĂ©rieur de ce coquillage, une grande galerie en spirale mĂšne vers les divers Ă©tablissements qui ont chacun leur fonction. Les lieux fermĂ©s 
 Les lieux ouverts
 On distingue donc les lieux fermĂ©s tels que la salle des concerts, le musĂ©e de la Musique et son amphithéùtre, les services du musĂ©e, les bureaux de l’Ensemble inter-contemporain, les loges et les salles de rĂ©pĂ©tition, des logements d’étudiants, le cafĂ© de la Musique, des endroits destinĂ©s Ă  des expositions, etc. Les lieux ouverts, destinĂ©s au public, comportent de nombreux accĂšs et incluent en leur centre l’idĂ©e de foyer » comme il en existe dans les salles traditionnelles. Spirale ou trompe amplificatrice,telle est la forme que l’architecte a expĂ©rimentĂ© pour transformer-les sons. Pour ce faire, il s’entoure d’un acousticien, Louis Dandrel, qui lui apporte cette mise en son » originale, se traduisant par des impressions de sĂ©quences tant dans l’espace construit que dans la durĂ©e, d’oĂč l’harmonie entre le parcours bĂąti et le parcours musical proposĂ©. C. de Porzamparc estime en effet que tous les genres musicaux, y compris le classique, doivent donner envie de bouger. C’est l’objectif qu’il s’est fixĂ© Ă  travers l’ensemble de tous les Ă©lĂ©ments de ce projet architectural consacrĂ© Ă  la musique. AprĂšs le Sacre du Printemps, le Sacre de la Musique ! ItinĂ©raire conseillĂ© » Plus concrĂštement, la CitĂ© est formĂ©e de deux grandes ailes qui s’opposent et se complĂštent, de part et d’autre de la Grande Halle Ă  l’ouest, se trouvent tous les lieux rĂ©servĂ©s Ă  l’enseignement et les classes publiques, Ă  l’est, sont regroupĂ©s l’ensemble des espaces ouverts au public. L’ambition Ă©tant de crĂ©er un rassemblement unique de lieux, vouĂ©s Ă  la musique et Ă  la danse, qui dĂ©passe le rayonnement du Conservatoire national. La partie Ouest prĂ©sente, sur l’avenue Jean JaurĂšs, une grande façade incurvĂ©e, blanche, rythmĂ©e de transparences qui se reflĂštent dans un plan d’eau et qui vient terminer la longue avenue tandis que l’aile Est s’ouvre vers le Parc de la Villette dans une gĂ©omĂ©trie plus libre. À la charniĂšre des deux parties, une place triangulaire en accentue la dissymĂ©trie voulue pour Ă©viter de concentrer une composition trop emphatique sur l’axe de la Grande Halle. AgrĂ©mentĂ©e de la trĂšs belle Fontaine aux Lions, la place s’ouvre sur l’axe qui mĂšne Ă  la CitĂ© des Sciences et Ă  la GĂ©ode, vers la Porte de Pantin, assurant, ainsi, un rĂŽle de communication entre les diffĂ©rents centres d’attraction concentrĂ©s sur ce site de l’Est parisien. Que fait-on dans la partie Ouest ? InaugurĂ©e en dĂ©cembre 1990, elle abrite les lieux d’enseignement le Conservatoire national supĂ©rieur de danse et de musique, capable d’accueillir environ 1 500 personnes qui peuvent y trouver leur place grĂące Ă  la conception mĂȘme des espaces de travail. Un rĂ©gal pour tous nos sens ! Le bĂątiment est divisĂ© en quatre travĂ©es Nord-Sud, sĂ©parĂ©es par des couloirs de lumiĂšre. En plus de la mĂ©diathĂšque et d’un certain nombre de bureaux, on Ă©tudie dans des salles de capacitĂ© variable, regroupĂ©es dans des “plots” de quatre Ă©tages qui rythment les façades des quatre travĂ©es. Tous ces bĂątiments sont reliĂ©s par des lieux de rencontre rendus encore plus conviviaux car disposĂ©s autour d’un jardin-patio et d’espaces de circulation, toujours ouverts, lumineux, fluides et sonores. Un rĂ©gal pour tous nos sens ! Un second ensemble comprend des salles de pratiques collectives, ouvertes au public ou non, rĂ©servĂ©es Ă  l’art lyrique, Ă  l’atelier interdisciplinaire et aux salles d’orgue, d’orchestre et de jazz. DĂ©tail pratique, ces salles de grande superficie sont concentrĂ©es au cƓur du terrain, de plain-pied, pour faciliter le transit des instruments de musique. A l’est, des espaces ouverts au public. En effet, une sĂ©rie de programmes sont rĂ©unis en une vĂ©ritable petite ville formĂ©e de volumes divers au sein desquels il est possible de se promener salles de concerts, MusĂ©e de la Musique ouverture prĂ©vue avant la fin du dernier trimestre 1995, amphithéùtre, rĂ©sidence d’étudiants, institut de pĂ©dagogie, siĂšge de l’Ensemble Inter contemporain, salles de rĂ©pĂ©tition et commerces vouĂ©s Ă  la musique. Ces programmes donnent lieu Ă  une forme particuliĂšre mais sont liĂ©s par un rĂ©seau d’espaces transparents et de rencontres. L’oblique gĂ©nĂ©rale qui marque la toiture, est une ligne dynamique qui rĂ©pond Ă  tout l’espace de la place et qui est, aussi le principe ordonnateur unifiant toutes les volumĂ©tries. De mĂȘme, les diffĂ©rentes hauteurs se justifient. Dans la CitĂ©, l’architecture se parcourt, on ne peut donc jamais la saisir en un seul regard. Pleine de failles et de surprises dans sa forme, elle rejoint l’expĂ©rience musicale car elle est ici un art du mouvement servant la quĂȘte illimitĂ©e du son. Plus qu’une citĂ©, le 19Ăšme arrondissement possĂšde lĂ  un vĂ©ritable empire musical qui rĂ©unit institutions, professionnels et grand public ; un lieu qui, sans aucun doute, compte dans la vie culturelle d’un pays. Sylviane Martin Photos Nicolas Borel CitĂ© de la Musique - 221 avenue Jean JaurĂšs - 75019 Paris Article mis en ligne par Mr Antoine Seck, collaborateur Ă  La Ville des Gens. ActualisĂ© en dĂ©cembre 2013. Quartiers Libres, le canard de Belleville et du 19Ăšme 1978-2006 numĂ©risĂ© sur le site internet La Ville des Gens depuis 2009. Consultez les archives et les nouveaux articles jamais parus dans la version papier de Quartiers Libres numĂ©rique Toute utilisation en dehors du cadre privĂ© ou scolaire doit faire l’objet d’une demande auprĂšs de l’association Quartiers Libres et/ou de la Ville des Gens Quartiers Libres - Contact et renseignements Michel Fabreguet et Richard Denis quartierslibr1 chez La Ville des Gens - Salvatore Ursini RĂ©dacteur – ChargĂ© des relations avec les publics TĂ©lĂ©phone 01 77 35 80 88 / Fax 01 40 36 81 57 Nous contacter Consultez nos archives sur Quartiers Libres NumĂ©rique sur la Ville des Gens Le musicien amĂ©ricain, membre du mythique trio de compositeurs-producteurs Holland-Dozier-Holland, et auteur d’une multitude de tubes dans les annĂ©es 60 et 70, notamment pour The Supremes et Marvin Gaye, s’est Ă©teint le 8 aoĂ»t, Ă  l’ñge de 81 le monde, ou presque, connaĂźt le nom d’Olivia Newton-John, la femme d’un tube, ou presque. Trop peu se souviennent de celui de Lamont Dozier, dĂ©cĂ©dĂ© le mĂȘme jour sans susciter le mĂȘme Ă©moi en France. Et pourtant, question postĂ©ritĂ©, il aura lĂ©guĂ© des dizaines de hits qui auront marquĂ© durablement l’histoire de la musique populaire amĂ©ricaine, sources d’inspiration des deux cĂŽtĂ©s de l’Atlantique. Un exemple parmi tant d’autres Going Back to My Roots, l’ambitieux titre qui ouvre en 1977 la face B de Peddlin’ Music on the Side, deviendra Alexandrie Alexandra dans la voix de Claude François, une des multiples versions de ce titre de funk devenu un classique par l’entremise du cultissime trio disco Odyssey. Et l’intro du Walking on the Moon de Police doit beaucoup Ă  celle de Put out My Fire, thĂšme extrait du majuscule Black Bach. Paru en 1974, cet album a d’ailleurs largement nourri les samplers Ă  l’heure du hip-hop de Pete Rock Ă  Outkast, d’IAM Ă  Kendrick Lamar, toutes les gĂ©nĂ©rations ont puisĂ© dans cette impressionnante matrice, une merveilleuse malle aux trĂ©sors soul funk. Les Ă©numĂ©rer suffirait Ă  remplir cet hommage, et combler les oublieux de tout Dozier, donc, est nĂ© le 16 juin 1941 Ă  Detroit, la citĂ© de la bagnole oĂč il aura trĂšs tĂŽt usinĂ© dans les coulisses de la future gloire, affĂ»tant une plume qui fera toute la diffĂ©rence de son style. Il a 13 ans lorsqu’il fonde The Romeos, un quartet vocal qui publie une paire de 45 tours, puis enchaĂźne avec The Voice Masters en cette fin des fifties oĂč le doo-wop demeure la bande-son des jeunes Afro-AmĂ©ricains. Changement d’époque et de braquet lorsqu’il passe au dĂ©but des swinguantes sixties sous pavillon Motown Records, la firme de Berry Gordy. Dozier a dĂ©jĂ  ƓuvrĂ© pour le label de la sƓur du ponte, mais en signant pour le boss himself, il ouvre une pĂ©riode fĂ©conde qui l’associe aux frĂšres Holland, Brian et trio surnommĂ© Holland-Dozier-Holland marquera de son empreinte les premiĂšres annĂ©es de Motown, oĂč ce triangle Ă©quilatĂ©ral donne le diapason de l’autre son de la jeunesse amĂ©ricaine en alignant les succĂšs maison aprĂšs avoir dĂ©jĂ  sĂ©rieusement marquĂ© les esprits avec Martha & The Vandellas Come and Get These Memories, Heatwave et Quicksand, ce sont eux, ils parachĂšvent leur lĂ©gende bourgeonnante avec Where Did Our Love Go. Ce bijou de soul pop permet aux Supremes d’atteindre enfin en aoĂ»t la premiĂšre place du classement Billboard. Elles y resteront un bon moment, portĂ©es par cette fine Ă©quipe. The Four Tops, The Temptations, The Marvelettes, The Isley Brothers et autre Marvin Gaye, la liste s’avĂšre bien longue de celles et ceux qui vont en bĂ©nĂ©ficier en finalement trĂšs peu de 1967, le prolifique combo d’auteurs-compositeurs se fĂąche avec le patron, et Holland-Dozier-Holland, encore sous contrat, dĂ©cident de crĂ©er sous un nom d’emprunt leurs propres labels, Invictus et Hot Wax. Ils vont encore signer quelques classiques, tel l’indĂ©modable Give Me Just a Little More Time des Chairmen of the Board, et mĂȘme parvenir au sommet avec Honey Cone, trois voix de jeunes femmes dans le style Jackson Brothers, dont le Want Ads se classe numĂ©ro 1 en 1971. Pourtant, les deux labels ferment leurs portes trois ans plus tard, et ce relatif Ă©chec commercial a raison de ce qui fit leur force une rĂ©union de talents complĂ©mentaires, rĂ©sumĂ©e ainsi par Dozier Quand l’un de nous arrĂȘtait de penser, l’autre captait la pensĂ©e et la faisait avancer. C’est ainsi que nous avons Ă©crit.» Les complices vont dĂ©sormais mener chacun leur carriĂšre. Celle de Lamont Dozier sera la plus moiteurElle commence par le bien nommĂ© Breaking Out All Over, la chanson introductive de Out Here on My Own qui flirte dĂšs 1973 avec le Philly Sound et mĂȘme le jazz spirituel. Ce n’est que le dĂ©but d’une longue suite pour celui qui a migrĂ© en Californie. La suite justement, c’est un an plus tard Why Can’t We Be Lovers, une langoureuse ballade enregistrĂ©e pour Invictus qui sera vite Ă©rigĂ©e au rang d’indĂ©boulonnable de la soul. Toujours en 1974, l’album Black Bach, cette fois sur ABC, tĂ©moigne de ce qu’est alors la marque de fabrique de Lamont Dozier une facultĂ© Ă  conjuguer l’esprit pop et l’essence soul, sans jamais cĂ©der aux sirĂšnes des clichĂ©s d’usage, une capacitĂ© Ă  embrasser en une poignĂ©e de minutes toute l’amplitude de la tradition afro-amĂ©ricaine, incorporant mĂȘme ici et lĂ  des Ă©lĂ©ments africains. Ecoutez Put Out My Fire, un modĂšle qui n’a toujours pas pris une ride, ça ne fait pas un les excellentes choses ont une fin. A l’entame des annĂ©es 80, tandis qu’il file avec sa douce en Angleterre, Lamont Dozier se convertit, comme tant d’autres Ă  l’époque, aux sonoritĂ©s plus mĂ©talliques, au risque de perdre cette moiteur qui faisait toute sa grandeur. DĂšs lors, il se fait plus rare sous son nom, enregistrant de loin en loin, tout en produisant» pour les autres Alison Moyet, Ă  qui il offre quelques classiques, Simply Red et mĂȘme Phil Collins, avec qui il glane un grammy pour Two Hearts. Autant dire qu’on est Ă  des annĂ©es-lumiĂšre de ce qui fit le rayonnement de Dozier. Plus que dans ses productions on peut aisĂ©ment faire l’économie de ses Reflections datĂ©es de 2004, oĂč il reprend en version cheap certains de ses classiques ; on peut jeter une oreille plus attentive au plus dĂ©pouillĂ©, limite crĂ©pusculaire, Reimagination de 2018, son aura rĂ©flĂ©chira dĂ©sormais au travers du lustre d’un passĂ© superlatif, un lumineux halo qui devrait continuer de briller bien longtemps aprĂšs sa mort, le 8 aoĂ»t Ă  Scottsdale, la ville d’Arizona oĂč il avait pris ses quartiers d’hiver. Actes NumĂ©risĂ©s DĂ©pot n° 110361 du 07/03/2022 07/01/2022 ACTE NOMINATION DE DIRECTEUR GENERAL NOMINATION DE DIRECTEUR GENERAL 3 pages Acheter DĂ©pot n° 110360 du 02/12/2021 11/02/2021 PROCES-VERBAL DU CONSEIL D'ADMINISTRATION NOMINATIONS D'ADMINISTRATEURS NOMINATIONS D'ADMINISTRATEURS 5 pages Acheter DĂ©pot n° 110359 du 12/01/2021 16/12/2020 ACTE CHANGEMENTS D'ADMINISTRATEURS CHANGEMENTS D'ADMINISTRATEURS 2 pages Acheter DĂ©pot n° 110358 du 10/06/2020 04/02/2020 ACTE CHANGEMENTS D'ADMINISTRATEURS CHANGEMENTS D'ADMINISTRATEURS 2 pages Acheter 11 autres actes disponibles Voir le dĂ©tail Annonces LĂ©gales

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